L'Orientation

L'Equipement d’orientation

A ce jour une large gamme de matériel directionnel est disponible, mais pour les randonneurs les plus utilisé sont :

  •  LA CARTE

 L’outil indispensable du randonneur. Bien des cartes sont proposées sur le marché, mais la plus reconnu par sa précision et sa facilité de compréhension est la carte IGN (Institut Géographique National). Elles sont présentent sous différents modèles :

      - Carte touristique local au 1:100 000, « série verte » et TOP 100, permettent d’établir de grands itinéraires et de les fractionner.

      - Carte série bleue au 1:25 000, couvre une superficie de 20 x 14 km. Précise et détaillée, c’est la carte du randonneur. Elle est l’outil de travail donnant toutes les informations sur le terrain. 

      - Carte de la série TOP 25 au 1:25 000, presque identique à la série bleue, elles donnent plus de détail sur le coté touristique du secteur, mais ne couvrent pas toute la France. Elles sont présentent sur des zones très touristiques. 

  •  LA BOUSSOLE

C’est le premier instrument complémentaire de la carte. Elle permet de l’orienter, de relever, vérifier ou suivre des directions (azimuts) pour se situer et s’orienter.

 Voici les composantes essentielles d’une boussole :

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 Comment utiliser une boussole ?  

 Le Nord

   Les directions sont nord, sud, est et ouest. Toutefois, il y a 2 types de nords: le nord géographique et le nord magnétique.  Le nord géographique est le nord tel qu'indiqué sur les cartes. Il est la direction du haut d'une carte. Ce n'est pas le nord indiqué par la boussole. Le nord magnétique est lui du à l'attraction de la terre et est déphasé d'environ 11 degrés du nord géorgaphique. C'est ce nord qui est toujours indiqué avec une boussole.

 L'aiguille 

   Dans la boussole, vous remarquerez une une flêche divisée en 2 couleurs. Une des deux couleurs est rouge. C'est cette partie de l'aiguille qui pointe vers le pôle nord magnétique. Peu importe la direction dans laquelle vous vous trouvez, peu importe si vous tournez la boussole, le rouge pointera toujours vers le nord magnétique.

 Se diriger 

  Il faut toujours faire concorder la direction nord de la boussole avec le nord magnétique. Lorsque le rouge pointe vers le nord de la boussole et que vous avancez droit devant, vous avancez vers le nord. Si vous voulez maintenant aller vers l'est, vous vous retournez 90 degrés vers la droite. La flêche rouge va bouger et va pointer vers l'ouest. Vous tournez la boussole pour que la flêche soit alignée avec le nord, à votre gauche. Vous aurez alors l'est droit devant, et vous avancez en gardant toujours la flêche dirigée vers le nord. 

Pensez à tenir votre boussole à l’horizontale et à l’éloigner des objets métalliques ou des champs magnétiques qui pourraient « perturber » l’aiguille.

 

 

  •  L'ALTIMETRE

Aux classiques modèles mécaniques à aiguilles se sont joints les modèles électroniques plus précis, aux multiples fonctionnalités, mais plus fragiles et sensiblement plus chers. Classique ou électronique, choisissez un modèle compensé en température et évitez les altimètres de début de gamme, limités à 4 000 m d’altitude. Si vous optez pour un modèle électronique, ne lésinez pas sur la qualité des piles, à retirer en période de non-utilisation.

  •   Le GPS

image004.gifLe GPS a ses avantages et ses inconvénients ; il ne doit pas gommer une bonne connaissance de la carte et une bonne utilisation de la boussole, suffisantes pour la pratique habituelle de la randonnée.

Les GPS sont conçus avec ou sans cartographie intégrée. Les randonneurs peuvent se contenter des seconds. La plupart des produits actuellement sur le marché se valent au niveau étanchéité, robustesse et poids (entre 150 et 300 g) et l’on peut toujours y ajouter une carte mémoire le cas échéant. Ce sont les fonctionnalités, et le prix qui dicteront le choix.

 Comment choisir son GPS :

 Si on n’est pas encore familiarisé avec l’instrument, voici quelques critères pour choisir son premier GPS.

 - Préférer un modèle à 12 canaux parallèles, pouvant recevoir simultanément 12 satellites, plutôt qu’un modèle séquentiel, ne recevant qu’un satellite à la fois.

- Un minimum de 500 way-points est nécessaire pour pouvoir mémoriser suffisamment d’itinéraires ou de tracés.

 -  Nombre de routes : 20 routes minimums.

 -  Autres fonctions parfois proposées : altimètre, boussole ou compas électronique,,téléphone avec WAP. Cela se discute : si l’appareil tombe en panne, tout tombe en panne...

 -  Autonomie : C’est un point important, et à l’heure actuelle, l’une des faiblesses du GPS. À quelques exceptions près, la plupart des modèles offrent entre 10 et 20 heures d’autonomie. Plus l’appareil dispose de fonctions, plus il consomme d’énergie. Si vous comptez partir loin, attention au standard des piles, dont certains sont introuvables hors de France ou d’Europe.

 -  Affichage : les cristaux liquides gèlent à partir de - 20 °C.

- Connexion : il serait dommage de ne pas pouvoir coupler son GPS avec un ordinateur.

- Pour ne pas manquer d’énergie, il existe des GPS avec panneaux solaires portables permettant de passer automatiquement en alimentation solaire lorsque le temps le permet, et donc d’économiser les piles. Moins perfectionné, plus rustique, mais toujours disponible : l’huile de coude ! Les chargeurs manuels de type gyroscopique permettent de faire fonctionner votre GPS ou votre téléphone portable

 

 

Extrait de « Le guide pratique du randonneur », réf 029, et du « Memento de formation au Brevet Fédéral d’animateur de randonnée pédestre », édition juin 2004 Fédération Française de la Randonnée Pédestre - 2006.

 

Date de dernière mise à jour : 30/08/2020